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Le petit Astérix à la poursuite d'Euro Disney
Source: Mag Capital

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Combat des chefs en vue, le 8 avril prochain, le Parc Astérix rouvrira ses portes, après sa traditionnelle trêve hivernale, en dévoilant son nouveau spectacle ambulant, « Les Vikings débarquent », avec Drakkar XXL et grands blonds velus. Au même moment, 40 km plus au sud, Disneyland Paris étrennera sa nouvelle attraction, Buzz l’Eclair, une bataille spatiale en 3 dimensions inspirée du film « Toy Story 2 ». « Simple coïncidence » assure-t-on chez Mickey. Voire…
L’an dernier déjà, le 9 avril 2005, Disneyland avait célébré en grande pompe le relookage de son célèbre grand huit, Space Mountain, le jour même où Astérix débutait sa saison. Le géant américain, installé à Marne la Vallée (Seine et Marne)
Chercherait-il des noises au petit gaulois de Plailly (Oise) ? « Notre premier concurrent, c’est l’écran plasma que les familles achètent au lieu de passer 2 jours chez nous », assure Federico Gonzalez, patron du marketing d’Euro Disney, la société qui gère le parc. Sous-entendu : Disney n’a pas de rival. Une attitude un brin hautaine, dénotant un léger complexe de superiorité. « C’est une constante chez nos top managers », déplore un cadre. Fort de ses 12.3 millions de visiteurs l’an dernier, dont 60% d’étrangers, Disneyland Paris constitue, il est vrai la première destination touristique en Europe, et réalise avec ses 7 hôtels (5800 chambres) et ses 12300 employés, 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

En face, Astérix et son unique hôtel des Trois Hiboux (100 chambres) fait figure de nabot. Fermé d’octobre à avril, il n’emploie que 165 permanents (pour 1200 saisonniers) et attire sept fois moins de clients (1.8 millions), en majorité des Franciliens, qui lui rapportent au total 67 millions d’euros. Mais sa marge nette – 10% du chiffre d’affaires chaque année – fait pâtir d’envie son voisin à grandes oreilles. « C’est une belle affaire, gérée au centime près, sans folie des grandeurs », constate Didier Arino, consultant au cabinet Protourisme. A l’inverse, Disneyland, qui a cumulé, ces 4 dernières années plus de 300 millions de pertes, traîne comme un boulet le coût pharaonique – plus de 600 millions d’euros – de son deuxième parc, Disney Studios, ouvert en mars 2002. Grâce à ses attractions dédiées au cinéma, la direction espérait atteindre la barre des 17 millions de visiteurs annuels. Bide retentissant : la fréquentation globale n’a pas bougé d’un iota. Du coup, les charges d’exploitation du site – ouvert toute l’année – et les royalties que ponctionne la Walt Disney Company (60 millions d’euros, soit 6% du chiffre d’affaires ) n’en finissent pas de plomber les comptes.

A titre de comparaison, les éditions Albert René, titulaire des droits sur le personnage d’Astérix, ne prélèvent que 3% des recettes du parc. Hélas, pour ses petits actionnaires ruinés, Euro Disney n’est pas sorti de l’auberge : Karl Holz, le nouveau boss américain nommé en mai dernier, ne prévoit pas de sortir du rouge avant plusieurs années ! « Le parc de Marne la Vallée ne vaut guère mieux qu’Eurotunnel, résume un analyste financier : sans le soutien des banques, qui savent qu’elles peuvent se retourner en cas de pépin vers la maison mère, l’entreprise aurait depuis longtemps déposé le bilan ». Un triste sort que tous les spécialistes du tourisme prédisaient initialement…au gaulois. « Lorsque Disney a ouvert en 1992, trois an après notre inauguration, on ne donnait pas cher de notre peau, se souvient Alain Trouvé, l’indéboulonnable patron du Parc Astérix. Toute l’équipe s’est alors soudée pour résister à l’envahisseur. » Sa tactique : prendre systématiquement le contre pied du leader. Mickey interdisait les pique-niques sauvages ? Astérix installait des tables en bois. L’américain facturait la location des poussettes ? Le Français les prêta gracieusement. Le public admirait passivement les parades Disney ? Dans le village gaulois, les personnages en mousse se mirent à apostropher avec familiarité parents et enfants. Moins cher que Mickey (37 euros de dépenses moyenne par visiteur contre 44 euros), Astérix a aussi prospecté une clientèle négligée par son rival : les comités d’entreprise. »La magie Disney repose entre autres sur un luxe de détails qui peur créer in fine une certaine distance avec le visiteur, note Serge Naïm, directeur général de Grévin & Cie, la maison mère du Parc Astérix. A Plailly, nous jouons davantage sur la convivialité et la bonne humeur ».

L’homme parle d’or : il a travaillé 11 ans chez Mickey, avant de passer à l’ennemi en 2005. Sa mission, aujourd’hui, consiste à faire monter en régime le gaulois. « Nous pouvons devenir un grand parc européen en 5 ans » assure-t-il. Traduction, doubler la fréquentation. Non content d’ouvrir pour la première fois ses portes à Noël, le parc annonce une nouvelle attraction en 2007, une grosse animation en 2008 autour du film « Astérix aux Jeux Olympiques » -La super production de l’année avec le couple Depardieu-Delon (78 millions d’euros de budget) – et, pour les 20 ans du site, en 2009, la construction probable d’un deuxième hôtel et d’un complexe aquatique. Sans compter la vente de billets couplés avec La Mer de Sable, un parc de loisirs racheté en août dernier par Grévin & Cie, situé à moins de 10km de Plailly. La bataille avec Disneyland promet d’être rude car le géant seine et marnais n’est pas en reste sur les nouveautés. Outre Buzz l’Eclair, 3 attractions sont programmées d’ici 2007, dont la Tour de la Terreur, une chute vertigineuse en ascenseur qui cartonne dans tous les parcs Disney de la planète. Montant des travaux : 240 millions d’euros. Dix Fois l’enveloppe que Grévin & Cie consacre chaque année à sa quinzaine de parcs. « Ce n’est pas une question d’argent, mais de sensations, tempère Alain Trouvé. Notre grand huit, Tonnerre de Zeus, est aussi connu que Space Mountain. Il a pourtant coûté onze fois moins cher : 8 millions d’euros. »

Un gouffre sépare aussi les budgets marketing de deux rivaux : Disneyland a dépensé l’an dernier près de 30 millions d’euros en pub, contre à peine 5 millions pour Astérix. Le village d’irréductibles a bien tenté de se démarquer en s’offrant un spot de télé vachard, où un Américain benêt, venu percer le secret des petits « Frenchies » se faisait bousculer par un sanglier…Marrant. Mais trop second degré au gout de Serge Naïm, qui a changé cette année d’agence de pub. « Il faut replacer le personnage d’Astérix au cœur de notre communication » martèle cet HEC de 48 ans. Quitte à mettre un peu en veilleuse les défilés d’invités « people » dans le parc. Une pratique très ancienne chez Disney, qu’Astérix a commencé à copier il y a deux ans. Avec des moyens un peu plus limités… De Nelson Montfort à Philippe Candeloro en passant par Plastic Bertrand ou Gérard Holtz, quelques « guest stars »se sont ainsi prêtées au jeu de la photo sous la hutte gauloise. Pas sûr que l’image du parc y ait beaucoup gagné…

Plus prometteuse, en revanche, l’idée de faire tourner certaines attractions d’un parc à l’autre (France Miniature, Bagatelle…) devrait permettre à Grévin & Cie de renouveler à moindres frais l’attrait de ses différents sites et lui laisser ainsi les moyens de financer le développement d’Astérix. « Quand on s’attaque à plus gros que soi, il faut être un peu plus malin », sourit Alain Trouvé. Foi de moustachu.

Alors...Disneyland a-t-il du souci a se faire, le PA voulant devenir un parc à dimension européenne, ou bien ça va se passer comme à Orlando (échelle 1/2) : une concentration de parcs d'attractions à forte attractivité...qui attirent beaucoup plus de monde (y compris chez Disney donc...)

Ca peut etre des bonnes nouvelles mais à prendre avec des pincettes !

Y a beaucoup de vrai ,mais je suis très decu pour la nouveauté 2009 ,je voit mal un complexe aquatique à Plailly .

LOL Fendard comme news...
Les projets d'Astérix change à chaque scoop

OUverture à Noel ?
Là c'est chaud du slip...
Parce qu'autant je m'éclate plus avec des potes à Astérix, autant si c'est pour passer un moment de fin d'année, dans l'esprit Noel, Disneyland est plus adapté...

Pi la Picardie, en pleine foret, en Décembre, moi je fais que les attractions avec attente et ride fermé !

Autre coup risqué, la nouveauté basé sur le film d'animation...
Si ce dessin animé est un flop (qui sait ?! ), va-t-on basé une attraction dessus...
C'était Bosredron lui meme qui avait dit cela dans l'émission du meme nom que le magazine... que misait un investissemtn à long terme sur le succès d'un film / dessin animé /jeux vidéos, c'était risqué...
Ou alors refaire une version maousse costaud de "Les Croisières Epidemais" thématisée attaque des vikings sur le village, ou autre...

Concept du parc aquatique, vouais, vouais on en a déjà entendu parler... voir comment le concept serait développé (add-on du parc ? complexe à part ?), mais bon, ca rejoint l'optique de s'étendre à d'autres activités (Parc -> hotel -> complexe aquatique -> ??)

Je ne sait pas trop d'ou il tire ses sources mais il si tout cela se fait c'est vraiment bien ! MAIS grande question, il a pas été remercié mosieur ex-disney ?? C'est sans doute lui qui avait bcp de projets en tête mais s'il n'est plus là tout ca tombe à l'eau ???

Captain Nemo a écrit:

Pi la Picardie, en pleine foret, en Décembre, moi je fais que les attractions avec attente et ride fermé !

Autre coup risqué, la nouveauté basé sur le film d'animation...
Si ce dessin animé est un flop (qui sait ?! ), va-t-on basé une attraction dessus...
C'était Bosredron lui meme qui avait dit cela dans l'émission du meme nom que le magazine... que misait un investissemtn à long terme sur le succès d'un film / dessin animé /jeux vidéos, c'était risqué...
Ou alors refaire une version maousse costaud de "Les Croisières Epidemais" thématisée attaque des vikings sur le village, ou autre...

Je pense qu'ils parlent du film avec des acteurs en chair et en os !

Remarquez si il a fait une interview et qu'il a eu le meme genre de réponses que l'interview que j'ai menée ,il a peut être pris les "on est en train de voir ca" pour des choses concrètes .Ce qui est sur c'est que l'année prochaine y aura un coaster .

keskonrix a écrit:

Captain Nemo a écrit:

Pi la Picardie, en pleine foret, en Décembre, moi je fais que les attractions avec attente et ride fermé !

Autre coup risqué, la nouveauté basé sur le film d'animation...
Si ce dessin animé est un flop (qui sait ?! ), va-t-on basé une attraction dessus...
C'était Bosredron lui meme qui avait dit cela dans l'émission du meme nom que le magazine... que misait un investissemtn à long terme sur le succès d'un film / dessin animé /jeux vidéos, c'était risqué...
Ou alors refaire une version maousse costaud de "Les Croisières Epidemais" thématisée attaque des vikings sur le village, ou autre...

Je pense qu'ils parlent du film avec des acteurs en chair et en os !

Mea Culpa en effet.


Donc je disais
Autre coup risqué, la nouveauté basé sur le film d'animation...
Si ce dessin animé filmest un flop (qui sait ?! ), va-t-on basé une attraction dessus...

etc etc..
Satisfait ?

Source Phototech by Zygo[/url]

Merci photoshop d'avoir essayer de faire envie d'aller a disney ,suaf que le Goudurix n'est QU'au parc asterix